languageالعربية

Hamadi Jebali en sit-in...son épouse convoquée par la police

 

Le porte-parole du Tribunal de première instance de Sousse 2, Ali Abdelmoula, a déclaré, ce vendredi 13 mai 2022, à Mosaïque FM, que la police judiciaire de Hammam Sousse a convoqué l'épouse de l'ancien chef du gouvernement, Hamadi Jebali, ainsi que quatre autres personnes dont deux étrangers, pour comparaître devant la brigade centrale de lutte contre les crimes économiques et financiers de la Garde nationale de l'Aouina.

Des sources bien informées ont, dans ce même contexte, confié à Mosaïque FM, que l'épouse de Jebali a été transportée à une clinique privée à Sousse, après avoir eu un malaise. Selon les mêmes sources, Jebali observe encore un sit-in devant la direction de la sûreté nationale, à Hammam Sousse.

Il convient de rappeler que le ministère de l’Intérieur  a annoncé, dans un communiqué publié hier jeudi 12 mai 2022, que les unités relevant du district de sécurité nationale de Sousse Nord ont effectué une descente dans un garage à Akouda et arrêté deux étrangers.

Trois  bouteilles d’Acétylène (classé matière dangereuse), deux fours électriques et des matières inflammables et une quantité d’aluminium ont été saisis.

Interrogés, les deux étrangers ont avoué qu’ils n’ont pas de carte séjour et qu’ils travaillent clandestinement dans cet atelier détenu par la femme d’un ancien chef du gouvernement,Hamadi Jebali.

Après la descente effectuée dans leur lieu de résidence   à Chott Meriem, un troisième étranger a été arrêté. Ce dernier a avoué qu’il est entré illégalement sur le territoire tunisien, à travers les frontières terrestres.

Une autre femme de nationalité étrangère a été, également, arrêtée.

Entre-temps, l’ancien chef du gouvernement a insisté pour accompagne sa femme lors de son interrogatoire.

Par ailleurs, le Parquet a ordonné la saisie de toutes les matières suspectes et la fermeture de l’atelier et de traduire toutes les parties concernées devant la sous-direction des recherches centrales de la Garde nationale de l’Aouina. L’ex-chef du gouvernement a été sommé de quitter le poste sécuritaire.